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Mon Frère


Ne soyez pas dans le jugement,

mais dans la compréhension,

Finis le temps où vous lui donniez des leçons.

Parait que maintenant on est grands,

Sûrement un peu moins cons,

Pourquoi j'ai l'impression

Que c'n'est qu'une illusion ?

Quand tu lui parles il entend,

mais ne comprend pas vraiment,

qu'est-ce qu'on attend de lui

si ce n'est qu'il prenne les devants.

Les devants de sa vie

ou de ce précipice,

Où sa volonté fait faillite,

Où sa motivation glisse.

Mon frère,

J'aimerais voir dans ta tête

J'aimerais trouver les mots

Je voudrais être capable

De t'enlever ce fardeau.

Te sens pas obligé

d'jouer la comédie,

Tu veux me rassurer

ça je l'ai bien compris.

Mais tu restes mon frère,

Celui que la vie m'a choisit,

et malgré les galères,

je trouve les mots aujourd'hui..

On se dit peut-être pas "je t'aime"

tous les 36 du mois

Mais les sentiments sont les mêmes

qu'autrefois.

Juste arrête de tricher

et dis moi

ce qui t'empêcher d'avancer,

ce qui t'empêche d'être toi.

Je n'suis plus dans le jugement,

mais dans la compréhension,

finis le temps où je te donnais des leçons.

Je n'suis plus dans le jugement,

ni même la comparaison,

t'es mon frère, mon sang,

et t'es bien loin d'être con...

Mon frère.


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